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« LGBTQIA… Quoi ? I pour Intersexuation »

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TOPO Genève

Par Kathleen Mezö, publié le 14 juin 2020
Voir l’article source sur TOPO

Intersexe : Personne née avec des caractères sexuels (génitaux, gonadiques ou chromosomiques) qui ne correspondent pas aux définitions binaires types des corps masculins* ou féminins*. [1]

L’intersexuation, (Auparavant, il était courant d’utiliser le terme intersexualité. Cependant, le terme a été abandonné dû aux confusions liées à l’orientation sexuelle) c’est naître avec des variations naturelles du corps par rapport à son sexe biologique. Il existe différents types d’intersexuation : les personnes intersexes peuvent avoir des caractéristiques sexuelles pouvant être attribués aux deux sexes en même temps, ou ne pas être entièrement l’un ou l’autre, ou encore, ni l’un ni l’autre. On peut la remarquer par les organes génitaux internes et/ou externes, les structures hormonales et/ou chromosomiques ou encore la masse musculaire, la pilosité ou la stature. Mais parfois, les personnes intersexes découvrent leur variation à la puberté ou même plus tard, à l’âge adulte.

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Intersex#/media/File:Intersex_Pride_Flag.svg

L’intersexuation est parfois comparée, à tort, à l’hermaphrodisme. Or ce dernier consiste en un double appareil génital fonctionnel. [2]

Les intersexes peuvent s’identifier comme femmes*, hommes* ou non-binaires, cisgenres ou encore transgenres. L’intersexuation ne désigne ni l’orientation sexuelle, ni l’identité du genre.

Une nuance existe entre les personnes intersexuées et les personnes intersexes. Le premier terme « désigne l’ensemble des personnes qui dérogent aux figures développementales normatives « mâle » et « femelle » créées par la médecine, et susceptibles d’être « corrigées » par celle-ci durant la tendre enfance ou à l’adolescence » [3]. Le terme intersexe, quant à lui, « désigne les personnes intersexuées ayant conscience de faire partie d’un groupe de personnes ayant subi la même invalidation médicale, adoptant une vision positive et non-pathologisante de leur corps et affirmant une identité politique. » [4] Cependant, il est courant, notamment en anglais, de regrouper ces deux termes sous celui d’« intersexe », ne prenant pas en compte la légère nuance entre le premier terme, plus médical et le second, plus personnel aux individus.

De nombreuses polémiques ont vu le jour concernant l’intégrité physique des personnes intersexes. En effet, lorsque ces enfants naissent, il est courant de leur faire subir une opération chirurgicale afin que leur apparence s’attache aux normes sexuelles binaires, ce qui peut parfois avoir des répercussions sur leur santé (infertilité, douleurs physiques et mentales). En grandissant, beaucoup d’intersexes ressentent un mal être face au genre et au sexe qu’on leur a attribué. Il existe des discriminations envers les personnes intersexes : par exemple, dans la grande majorité des pays, elles ne peuvent pas faire mention de leur sexe dans les documents officiels [5]. En Suisse, le 11 juin 2020, le Conseil des Etats a approuvé le changement de sexe facilité. En effet, « les transgenres et les personnes présentant une variation du développement sexuel devraient se contenter d’une annonce à l’état civil. » [6] Le changement pourra se faire sans complications bureaucratiques et sans examens médicaux. Une grande avancée pour les personnes intersexes et transgenres en Suisse.

La journée internationale de la visibilité intersexe a lieu le 26 octobre. Il existe également une journée internationale de solidarité intersexe le 8 novembre.

Pour aller plus loin, voici un article d’Amnesty International sur des fausses idées attribuées à l’intersexuation : https://www.amnesty.fr/discriminations/actualites/5-fausses-idees-sur-les-personnes-intersexes

Et une vidéo explicative par une personne intersexe :

Par Kathleen Mezö, publié le 14 juin 2020
Voir l’article source sur TOPO

Intersexe : Personne née avec des caractères sexuels (génitaux, gonadiques ou chromosomiques) qui ne correspondent pas aux définitions binaires types des corps masculins* ou féminins*. [1]

L’intersexuation, (Auparavant, il était courant d’utiliser le terme intersexualité. Cependant, le terme a été abandonné dû aux confusions liées à l’orientation sexuelle) c’est naître avec des variations naturelles du corps par rapport à son sexe biologique. Il existe différents types d’intersexuation : les personnes intersexes peuvent avoir des caractéristiques sexuelles pouvant être attribués aux deux sexes en même temps, ou ne pas être entièrement l’un ou l’autre, ou encore, ni l’un ni l’autre. On peut la remarquer par les organes génitaux internes et/ou externes, les structures hormonales et/ou chromosomiques ou encore la masse musculaire, la pilosité ou la stature. Mais parfois, les personnes intersexes découvrent leur variation à la puberté ou même plus tard, à l’âge adulte.

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Intersex#/media/File:Intersex_Pride_Flag.svg

L’intersexuation est parfois comparée, à tort, à l’hermaphrodisme. Or ce dernier consiste en un double appareil génital fonctionnel. [2]

Les intersexes peuvent s’identifier comme femmes*, hommes* ou non-binaires, cisgenres ou encore transgenres. L’intersexuation ne désigne ni l’orientation sexuelle, ni l’identité du genre.

Une nuance existe entre les personnes intersexuées et les personnes intersexes. Le premier terme « désigne l’ensemble des personnes qui dérogent aux figures développementales normatives « mâle » et « femelle » créées par la médecine, et susceptibles d’être « corrigées » par celle-ci durant la tendre enfance ou à l’adolescence » [3]. Le terme intersexe, quant à lui, « désigne les personnes intersexuées ayant conscience de faire partie d’un groupe de personnes ayant subi la même invalidation médicale, adoptant une vision positive et non-pathologisante de leur corps et affirmant une identité politique. » [4] Cependant, il est courant, notamment en anglais, de regrouper ces deux termes sous celui d’« intersexe », ne prenant pas en compte la légère nuance entre le premier terme, plus médical et le second, plus personnel aux individus.

De nombreuses polémiques ont vu le jour concernant l’intégrité physique des personnes intersexes. En effet, lorsque ces enfants naissent, il est courant de leur faire subir une opération chirurgicale afin que leur apparence s’attache aux normes sexuelles binaires, ce qui peut parfois avoir des répercussions sur leur santé (infertilité, douleurs physiques et mentales). En grandissant, beaucoup d’intersexes ressentent un mal être face au genre et au sexe qu’on leur a attribué. Il existe des discriminations envers les personnes intersexes : par exemple, dans la grande majorité des pays, elles ne peuvent pas faire mention de leur sexe dans les documents officiels [5]. En Suisse, le 11 juin 2020, le Conseil des Etats a approuvé le changement de sexe facilité. En effet, « les transgenres et les personnes présentant une variation du développement sexuel devraient se contenter d’une annonce à l’état civil. » [6] Le changement pourra se faire sans complications bureaucratiques et sans examens médicaux. Une grande avancée pour les personnes intersexes et transgenres en Suisse.

La journée internationale de la visibilité intersexe a lieu le 26 octobre. Il existe également une journée internationale de solidarité intersexe le 8 novembre.

Pour aller plus loin, voici un article d’Amnesty International sur des fausses idées attribuées à l’intersexuation : https://www.amnesty.fr/discriminations/actualites/5-fausses-idees-sur-les-personnes-intersexes

Et une vidéo explicative par une personne intersexe :


[3Ibid.

[4Ibid.

[9Ibid.

[10Ibid.

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