À nous de jouer !

DE

WOLFGANG, PÉPITE MUSICALE NYONNAISE

Publié par
EPIC-Magazine

Publié par ARTHUR DU SORDET le 9 MAI 2019
Voir l’article source sur EPIC

Aujourd’hui, cap sur Nyon pour vous présenter une formation toute fraîche, Wolfgang. Wolfgang, c’est le mélange inédit de rappeurs et de musiciens talentueux aux influences diverses. Le tout donne un octuor mêlant jazz, sonorités house et rap moderne !

Surfant sur le succès rencontré lors de ses premiers concerts dans des lieux comme le Terreau , la Parenthèse à Nyon ou encore le Bleu lézard à Lausanne, le groupe a gagné le tremplin Unilive et s’est donc produit au festival le 2 mai dernier à Lausanne.

C’est dans ce contexte que nous rencontrons 4 des membres du groupe : Loic au saxophone & piano, Frank à la guitare, Jer, rappeur et Antoine à la batterie. Mais avant toutes choses, on vous laisse savourer leur première session live clipée sortie en février dernier…

Hello les gars ! Pour commencer, pouvez-vous présenter le groupe, comment ça a commencé ? J’imagine qu’à 8 les premières sessions, le début des compositions, ça n’a pas dû être facile…

Jeremy : Wolfgang, 8 membres, 4.5 musiciens et 3.5 rappeurs ! Ca a commencé quand les musiciens, qui jouaient déjà ensemble, nous ont invité à venir rapper sur leurs morceaux. On avait essayé plusieurs fois de créer une formation LIVE, sans que ça marche, du coup on y est allé direct !

Loïc : C’est vrai qu’être 8 est vraiment difficile, chacun a une vision différente. Pas facile de se mettre d’accord sur des questions de direction artistique ou de la façon de communiquer sur les réseaux sociaux… Cela dit, la force du nombre, c’est la force des talents différents. Certains maîtrisent le graphisme, d’autres l’ingénierie sonore, et certains s’occupent exclusivement de la composition des morceaux. Tout le monde a un rôle important à jouer dans le groupe !

D’où vous est venu l’idée de mêler des musiciens et du rap (relativement) moderne ?

Loïc : Entre musiciens, on a pensé que le fait d’avoir des rappeurs apporterait quelque chose à notre musique. L’idée que le public puisse écouter des textes et voir une performance scénique sur fond de musique instrumentale nous réjouissait…

Antoine : Le rap ayant été associé presque dès le début au Hip-hop et étant lui-même un descendant du jazz, l’idée du mélange paraissait comme une sorte de retour à la source musicale qui nous permet d’honorer l’héritage tout en rafraichissant le moderne… Personnellement, voir la majorité des artistes rap sans musiciens m’a toujours laissé sur ma faim. En mixant les deux, j’espère qu’on arrive à satisfaire autant les fans de rap moderne que les musiciens expérimentés !

Je crois savoir que vous êtes tous des musiciens de base, ce qui me semble assez particulier pour un groupe de rap…

Jeremy : Ouais, c’est vrai que tous les rappeurs sont aussi des musiciens ! Vad et Muss font de la batterie, Reve est poly-instrumentiste et moi-même je joue de la guitare.

Quelle valeur ajoutée cela peut apporter pour faire du rap ?

Jeremy : C’est clairement une valeur ajoutée car nous avons tous une certaine « oreille musicale » et notre mot à dire sur les compos.

Frank : Je pense que ça apporte une cohésion entre le rap et la musique assez intéressante. L’échange est clairement facilité lors de la composition : les rappeurs peuvent donner leur avis sur la musique et vice-versa.

Il me semble que vous venez tous de Nyon… Qu’est-ce que c’est d’être musicien dans une petite ville ? Est-ce un facteur limitant ?

Frank : Je ne pense pas que ce soit limitant… Je dirais même que la ville de Nyon nous a beaucoup apporté que ça soit en termes d’événements potentiels, d’associations et de collectifs présents… Toute cette synergie motive énormément à se produire dans la région, il y a une belle dynamique.

Antoine : En tant que musicien, les possibilités sont limitées c’est vrai. Mais, d’un autre côté, quand tu commences à te démarquer, tu te retrouves rapidement à être familier avec toute la communauté locale !

Que pensez-vous, en tant que membres d’un groupe émergent en suisse romande, des opportunités de se produire en live ?

Jer : Il y a plein de salles, plein de festivals et plein d’opportunités ! Il suffit d’être assez vif pour en entendre parler et y aller ! On a participé à différents concours/tremplin qui nous ont permis d’avoir des dates supplémentaires… Des gens viennent te voir, kiffent et te contactent après pour te booker… J’espère que les opportunités vont continuer à venir pour le Wolfgang !

Pour la suite, on peut s’attendre à de nouvelles sessions live au format « clip » sur Youtube et à les voir sur les différentes scènes de l’arc lémanique. Vu la justesse avec laquelle Wolfgang mélange les genres, fort est à parier qu’ils ne sont qu’au début de leur montée en puissance !

Publié par ARTHUR DU SORDET le 9 MAI 2019
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Aujourd’hui, cap sur Nyon pour vous présenter une formation toute fraîche, Wolfgang. Wolfgang, c’est le mélange inédit de rappeurs et de musiciens talentueux aux influences diverses. Le tout donne un octuor mêlant jazz, sonorités house et rap moderne !

Surfant sur le succès rencontré lors de ses premiers concerts dans des lieux comme le Terreau , la Parenthèse à Nyon ou encore le Bleu lézard à Lausanne, le groupe a gagné le tremplin Unilive et s’est donc produit au festival le 2 mai dernier à Lausanne.

C’est dans ce contexte que nous rencontrons 4 des membres du groupe : Loic au saxophone & piano, Frank à la guitare, Jer, rappeur et Antoine à la batterie. Mais avant toutes choses, on vous laisse savourer leur première session live clipée sortie en février dernier…

Hello les gars ! Pour commencer, pouvez-vous présenter le groupe, comment ça a commencé ? J’imagine qu’à 8 les premières sessions, le début des compositions, ça n’a pas dû être facile…

Jeremy : Wolfgang, 8 membres, 4.5 musiciens et 3.5 rappeurs ! Ca a commencé quand les musiciens, qui jouaient déjà ensemble, nous ont invité à venir rapper sur leurs morceaux. On avait essayé plusieurs fois de créer une formation LIVE, sans que ça marche, du coup on y est allé direct !

Loïc : C’est vrai qu’être 8 est vraiment difficile, chacun a une vision différente. Pas facile de se mettre d’accord sur des questions de direction artistique ou de la façon de communiquer sur les réseaux sociaux… Cela dit, la force du nombre, c’est la force des talents différents. Certains maîtrisent le graphisme, d’autres l’ingénierie sonore, et certains s’occupent exclusivement de la composition des morceaux. Tout le monde a un rôle important à jouer dans le groupe !

D’où vous est venu l’idée de mêler des musiciens et du rap (relativement) moderne ?

Loïc : Entre musiciens, on a pensé que le fait d’avoir des rappeurs apporterait quelque chose à notre musique. L’idée que le public puisse écouter des textes et voir une performance scénique sur fond de musique instrumentale nous réjouissait…

Antoine : Le rap ayant été associé presque dès le début au Hip-hop et étant lui-même un descendant du jazz, l’idée du mélange paraissait comme une sorte de retour à la source musicale qui nous permet d’honorer l’héritage tout en rafraichissant le moderne… Personnellement, voir la majorité des artistes rap sans musiciens m’a toujours laissé sur ma faim. En mixant les deux, j’espère qu’on arrive à satisfaire autant les fans de rap moderne que les musiciens expérimentés !

Je crois savoir que vous êtes tous des musiciens de base, ce qui me semble assez particulier pour un groupe de rap…

Jeremy : Ouais, c’est vrai que tous les rappeurs sont aussi des musiciens ! Vad et Muss font de la batterie, Reve est poly-instrumentiste et moi-même je joue de la guitare.

Quelle valeur ajoutée cela peut apporter pour faire du rap ?

Jeremy : C’est clairement une valeur ajoutée car nous avons tous une certaine « oreille musicale » et notre mot à dire sur les compos.

Frank : Je pense que ça apporte une cohésion entre le rap et la musique assez intéressante. L’échange est clairement facilité lors de la composition : les rappeurs peuvent donner leur avis sur la musique et vice-versa.

Il me semble que vous venez tous de Nyon… Qu’est-ce que c’est d’être musicien dans une petite ville ? Est-ce un facteur limitant ?

Frank : Je ne pense pas que ce soit limitant… Je dirais même que la ville de Nyon nous a beaucoup apporté que ça soit en termes d’événements potentiels, d’associations et de collectifs présents… Toute cette synergie motive énormément à se produire dans la région, il y a une belle dynamique.

Antoine : En tant que musicien, les possibilités sont limitées c’est vrai. Mais, d’un autre côté, quand tu commences à te démarquer, tu te retrouves rapidement à être familier avec toute la communauté locale !

Que pensez-vous, en tant que membres d’un groupe émergent en suisse romande, des opportunités de se produire en live ?

Jer : Il y a plein de salles, plein de festivals et plein d’opportunités ! Il suffit d’être assez vif pour en entendre parler et y aller ! On a participé à différents concours/tremplin qui nous ont permis d’avoir des dates supplémentaires… Des gens viennent te voir, kiffent et te contactent après pour te booker… J’espère que les opportunités vont continuer à venir pour le Wolfgang !

Pour la suite, on peut s’attendre à de nouvelles sessions live au format « clip » sur Youtube et à les voir sur les différentes scènes de l’arc lémanique. Vu la justesse avec laquelle Wolfgang mélange les genres, fort est à parier qu’ils ne sont qu’au début de leur montée en puissance !

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