À nous de jouer !

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Manifestation contre le mépris des autorités envers les morts et les violences des politiques migratoires

Dans la nuit du 16 novembre 2014, Fikre Seghid, perd la vie dans l’incendie du plus grand foyer d’hébergement de requérant.e.s d’asile de Suisse. Plus de quarante personnes sont blessées dont certaines très grièvement.

Le 4 juillet 2018, Yémane est retrouvé mort. Son décès est un nouveau signe de la détresse des mineur.e.s dans le système d’asile et de toute les insuffisances de l’encadrement.

Le 27 mars 2019, Ali Reza, 18 ans, s’est donné la mort dans le foyer de l’Étoile où il résidait. Les témoignages d’autres résidents ont mis en lumière les conditions de survie imposées à ces jeunes.

Ce qui fait le lien entre ces morts, c’est un système d’asile et d’hébergement inhumain entretenu par les autorités politiques genevoises. C’est un déni de justice et d’humanité de ces mêmes institutions, couvertes par la justice.
Dans le cas de l’incendie des Tattes, les autorités contestent les conclusions des enquêtes indépendantes qui les incriminent, renvoient certaines victimes à l’exception des dix blessés les plus graves et n’indemnisent personne. Dans le cas d’Ali, ses propres parents se voient refuser la qualité de plaignants par le ministère public.

Ces morts, bien loin de déclencher une réforme profonde des politiques d’asile et d’immigration, n’engendrent que des dénis de responsabilité ou des vengeances sur ceux qui tentent de se battre contre l’oubli.

Des dizaines de migrants mineurs (dits MNA) et jeunes adultes sont en lutte depuis plusieurs mois pour que leur soit accordés le droit à la formation, un hébergement digne et une prise en charge complète pour ces personnes que l’État exclut. Le cynisme et l’inhumanité ne sont malheureusement pas des exceptions genevoises. Ce système mène au désespoir et à la mort partout en Suisse, comme pour Lamine F, 23 ans, le 24 octobre 2017, ou à Zurich le 17 mars 2010. Les autorités fédérales s’efforcent quant à elles de reprendre les renvois vers l’Érythrée, redevenu un pays sûr parce que la Suisse y trouve un intérêt.

Non au déni de justice – Non au déni d’humanité

 

Pour en savoir plus

Dans la nuit du 16 novembre 2014, Fikre Seghid, perd la vie dans l’incendie du plus grand foyer d’hébergement de requérant.e.s d’asile de Suisse. Plus de quarante personnes sont blessées dont certaines très grièvement.

Le 4 juillet 2018, Yémane est retrouvé mort. Son décès est un nouveau signe de la détresse des mineur.e.s dans le système d’asile et de toute les insuffisances de l’encadrement.

Le 27 mars 2019, Ali Reza, 18 ans, s’est donné la mort dans le foyer de l’Étoile où il résidait. Les témoignages d’autres résidents ont mis en lumière les conditions de survie imposées à ces jeunes.

Ce qui fait le lien entre ces morts, c’est un système d’asile et d’hébergement inhumain entretenu par les autorités politiques genevoises. C’est un déni de justice et d’humanité de ces mêmes institutions, couvertes par la justice.
Dans le cas de l’incendie des Tattes, les autorités contestent les conclusions des enquêtes indépendantes qui les incriminent, renvoient certaines victimes à l’exception des dix blessés les plus graves et n’indemnisent personne. Dans le cas d’Ali, ses propres parents se voient refuser la qualité de plaignants par le ministère public.

Ces morts, bien loin de déclencher une réforme profonde des politiques d’asile et d’immigration, n’engendrent que des dénis de responsabilité ou des vengeances sur ceux qui tentent de se battre contre l’oubli.

Des dizaines de migrants mineurs (dits MNA) et jeunes adultes sont en lutte depuis plusieurs mois pour que leur soit accordés le droit à la formation, un hébergement digne et une prise en charge complète pour ces personnes que l’État exclut. Le cynisme et l’inhumanité ne sont malheureusement pas des exceptions genevoises. Ce système mène au désespoir et à la mort partout en Suisse, comme pour Lamine F, 23 ans, le 24 octobre 2017, ou à Zurich le 17 mars 2010. Les autorités fédérales s’efforcent quant à elles de reprendre les renvois vers l’Érythrée, redevenu un pays sûr parce que la Suisse y trouve un intérêt.

Non au déni de justice – Non au déni d’humanité

 


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