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Les « sans-papiers » à l’heure du Covid-19

Publié par
Jet d'Encre

Article publié par Victor Santos Rodriguez le 24 mars 2020 sur Jet d’encre

Révélatrices d’inégalités, les crises affectent plus durement les plus précaires. Le cas des « sans-papiers » à l’heure du Covid-19 en est un exemple emblématique. Dans ce texte, Victor Santos Rodriguez cherche à mettre en lumière la façon dont l’épidémie touche cette population particulièrement vulnérable. L’auteur regrette le peu d’intérêt porté à la situation des travailleurs-euses sans statut légal et appelle les employeurs à assumer leur responsabilité sociale.

En 2018, Jet d’Encre avait consacré un dossier à la thématique des « sans-papiers ».

© Photo VSR

Elle est là, assise sur la chaise, mais vous ne la voyez pas parce qu’elle est invisible. « Elle », c’est Carmen*, travailleuse domestique bolivienne en Suisse depuis bientôt quinze ans. Carmen* nettoie nos appartements, s’occupe de nos enfants et prend soin de nos aînés. Mais elle n’existe pas. Elle doit traverser la vie en rasant les murs. Son origine lui interdit d’être ici légalement.


En temps de crise, les plus affectés sont souvent les plus précaires. Parmi les groupes particulièrement vulnérables, il y a les « sans-papiers », nombreuses et nombreux en Suisse1, mais dont on a pourtant très peu parlé depuis l’arrivée du Covid-19 sous nos latitudes. Pour la plupart d’entre elles et eux, sans protection sociale, ne pas travailler signifie ne pas percevoir de revenu ou de compensation. Le confinement doit quant à lui se faire dans des espaces réduits et surpeuplés, ceux que les personnes sans statut légal habitent en temps « normaux ».

Lire la suite de l’article sur Jet d’encre

Article publié par Victor Santos Rodriguez le 24 mars 2020 sur Jet d’encre

Révélatrices d’inégalités, les crises affectent plus durement les plus précaires. Le cas des « sans-papiers » à l’heure du Covid-19 en est un exemple emblématique. Dans ce texte, Victor Santos Rodriguez cherche à mettre en lumière la façon dont l’épidémie touche cette population particulièrement vulnérable. L’auteur regrette le peu d’intérêt porté à la situation des travailleurs-euses sans statut légal et appelle les employeurs à assumer leur responsabilité sociale.

En 2018, Jet d’Encre avait consacré un dossier à la thématique des « sans-papiers ».

© Photo VSR

Elle est là, assise sur la chaise, mais vous ne la voyez pas parce qu’elle est invisible. « Elle », c’est Carmen*, travailleuse domestique bolivienne en Suisse depuis bientôt quinze ans. Carmen* nettoie nos appartements, s’occupe de nos enfants et prend soin de nos aînés. Mais elle n’existe pas. Elle doit traverser la vie en rasant les murs. Son origine lui interdit d’être ici légalement.


En temps de crise, les plus affectés sont souvent les plus précaires. Parmi les groupes particulièrement vulnérables, il y a les « sans-papiers », nombreuses et nombreux en Suisse1, mais dont on a pourtant très peu parlé depuis l’arrivée du Covid-19 sous nos latitudes. Pour la plupart d’entre elles et eux, sans protection sociale, ne pas travailler signifie ne pas percevoir de revenu ou de compensation. Le confinement doit quant à lui se faire dans des espaces réduits et surpeuplés, ceux que les personnes sans statut légal habitent en temps « normaux ».

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