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[Portraits associatifs N°5] Bartdak

Publié par
EPIC-Magazine

Par Clément Bourdin et Emma Thibert, publié le 15 mai 2021
Voir l’article source sur EPIC

En partenariat avec la plateforme À nous de jouer ! dédiée à l’engagement des jeunes, EPIC te propose sa série Portraits associatifs. Jusqu’à l’été 2021, découvre chaque mois et demi une association, les personnes qui s’y engagent pour faire vivre la culture locale et les valeurs qu’elles défendent. Pour ce mois de mai, les ateliers Bartdak nous font l’honneur de répondre à nos questions.

Fondée en 2013 par les trois artistes Daniel, Lia et Anya Leveillé, l’association Bartdak visait tout d’abord à trouver des locaux afin de pouvoir les utiliser et les louer aux artistes et artisans genevois·es à la recherche d’un lieu à un tarif abordable pour exercer leur activité, quelle qu’en soit la forme (répétition, cours, exposition, etc.). Rapidement, l’association s’est installée dans le quartier des Charmilles, au 106 de la rue de Lyon. Après cinq années d’activité, Bartdak a finalement dû quitter les lieux en 2018 et est depuis lors à la recherche d’un nouvel espace. Samantha Kiss, Daniel Leveillé et Léo Marti, membres du comité, profitent de cette période particulière pour leur association pour évoquer avec nous leur engagement associatif.

Description générale

Daniel Leveillé (DL) : Je suis l’un des fondateurs de l’association, avec ma sœur Lia Leveillé Mettral. À l’origine, nous avons créé Bartdak pour répondre à des besoins personnels ; en tant que danseur·seuse, nous cherchions un lieu pour nous, pour pouvoir répéter. C’est de là qu’est partie l’idée de l’association. Je suis désormais le secrétaire de l’asso.

Samantha Kiss (SK) : Je suis arrivée à Bartdak en 2017, au moment où il a été décidé d’élargir le public visé aux arts manuels et non plus seulement aux arts vivants. J’ai donc pris en main la branche traitant de l’artisanat de l’association, qui correspondait assez bien à ce que je connaissais.

Léo Marti (LM) : Je suis à Bartdak depuis 2018, en tant que responsable des événements. Depuis que je suis arrivé, nous nous consacrons à la recherche d’un nouveau lieu.

DL : En plus de nous trois, le comité est composé de cinq autres membre : Lia Leveillé Mettral, la présidente, Marine Delacrétaz, Sandy Pitetti, Adrien Rufener et Guy Schneider. Un comité complètement paritaire !

Quels sont les buts et les valeurs de votre association ?

DL : Bartdak, c’est la mise à disposition de locaux pour des artistes et artisans qui cherchent où travailler. Ces artistes et artisans peuvent être de tous bords, ils peuvent être professionnel·les comme amateur·rices. Les lieux que nous leur proposons peuvent être mis à disposition que ce soit pour du travail personnel, pour de la création, pour organiser un stage, etc. Si l’on devait résumer, l’idée de base de l’association c’est : si ça peut être présenté sur scène, ça a sa place à Bartdak. Ce qui fait que nous attirons des personnes provenant d’une palette très large de domaines.

SK : Et au-delà de cet aspect, tous les métiers manuels qui environnent les arts vivants et qui permettent la mise en commun d’un matériel spécifique.

DL : Toute cette conception a été affinée dans le temps, avec la pratique, c’est le résultat d’une longue réflexion et de l’expérience de ces cinq années de gestion des locaux de l’association entre 2013 et 2018 aux Charmilles. Ce qu’il reste de tout ça, le cœur de l’association, c’est vraiment la mise à disposition et le partage de locaux. Tout appartient à tout le monde et ce mode de fonctionnement permet la rencontre entre des personnes de différents milieux artistiques et entraîne une véritable émulation.

LM : Le fait de pouvoir faire travailler différent·e·s artistes et artisan·e·s ensemble, ou encore de pouvoir organiser des évènements communs est aussi quelque chose qui nous intéresse. Nous y réfléchissons dans le cadre de la recherche de nouveaux locaux, car nous aimerions pouvoir avoir un lieu qui comporterait un espace dédié aux représentations et expositions, même si cela n’est pas notre priorité.

SK : Ce qui nous tient vraiment à cœur à Bartdak, c’est tout ce qui tourne autour de la mise en réseau, de l’interdisciplinarité et du développement culturel et artisanal. Je pense que Bartdak peut être un marchepied, un moyen de se lancer pour des jeunes artistes ou artisans qui sont vraiment le public que nous ciblons. Le côté interchangeabilité des lieux que nous proposons, avec des espaces complètement modulables, permet d’être un intermédiaire entre lieu de travail et lieu de représentation ou d’exposition, ce qui manque souvent aux débutant·e·s.

Fonctionnement

Comment fonctionnez-vous en tant qu’association ? (décisions, comité, processus internes, etc.)

SK : Comme l’a dit Daniel, nous sommes huit dans le comité. Parmi ces huit personnes, nous nous sommes réparti les responsabilités : partenariats, événements, communication, arts manuels, etc. Et nous fonctionnons à l’aide de groupes de travail, que les membres du comité rejoignent en fonction de leurs affinités et des besoins.

DL : Les commissions ainsi constituées ont beaucoup de latitude dans leurs actions de temps à leur disposition, on ne fixe pas de délais.

SK : En principe, on agit en fonction des demandes qui nous sont adressées et de nos priorités. À titre d’exemple, je me suis beaucoup impliquée pour l’élaboration de dossiers de subvention.

DL : Concernant notre rythme de réunion, nous nous réunissions au moins une fois par mois avant la période COVID. Mais puisque chaque membre travaille en parallèle au sein d’autres associations, il est parfois difficile de se retrouver au complet. Cette dernière année, on a surtout échangé par mail et fait nos réunions sur Zoom mais ce n’est pas optimal…

Êtes-vous à la recherche de membres ?

LM : Dans l’état actuel des choses, nous cherchons en priorité des locaux où pouvoir mettre en place notre action. Le principal est de pouvoir remplir notre mission, non d’attirer des membres. Par ailleurs, on veut que les personnes ou entités qui deviennent membres de Bartdak le fassent parce qu’ils·elles veulent soutenir l’association et participer activement à la vie associative (en venant à l’AG, en proposant des idées et des projets…), plutôt que des membres qui payent une cotisation parce qu’ils·elles sont obligé·e·s de le faire, comme dans une école de danse, un club de sport ou un fitness. D’ailleurs, nos locaux étaient accessibles aux artistes et artisans aux mêmes conditions, qu’ils·elles soient membres ou non. Les membres bénéficiaient simplement de réductions supplémentaires.

Engagement

Pourquoi vous êtes-vous organisés sous la forme d’une association ?

DL : Créer Bartdak avec ma sœur après le collège m’a fait réaliser qu’il était simple de monter une association et que c’était un statut qui apportait réellement quelque chose de fort et de concret. J’ai toujours trouvé le côté bénévolat très intéressant, l’absence de rémunération est largement compensée par ce que l’engagement apporte au niveau personnel.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un·e jeune qui hésite à s’engager dans une association culturelle ?

LM : Je leur dirais qu’il y une multitude de façons d’intégrer une association. Par les études, par l’engagement politique, par la culture, les festivals, les amis, etc. Selon moi, les jeunes s’engagent au moment où un sujet les intéressent, les touche.

SK : Moi je pense au contraire que les jeunes cherchent souvent à s’engager dans des groupes qui leur ressemblent. La formule associative est peut-être un peu passée de mode mais je crois que c’est encore quelque chose qui attire les jeunes, qui commencent généralement à s’engager vers 18-19 ans. Si je devais leur donner un conseil, ce serait de ne pas baisser les bras une fois l’effervescence initiale du projet retombée ! De plus, l’engagement associatif peut être difficile, car l’on a souvent une vie professionnelle à côté, alors il faut s’accrocher et ne pas se laisser décourager. Et il est aussi possible de voir la vie associative comme un bon format pour se faire les griffes dans des domaines qui nous tiennent à cœur ou que l’on envisage de manière plus professionnelle pour l’avenir. Pour moi, l’engagement associatif permet de mener réellement sa vie à son image.

LM : Il y une multitude de manières d’être engagé·e, il faut aller là où l’on se sent bien. Et en effet, être capable de prendre du recul quand l’effervescence retombe. Je pense également qu’il faut être conscient·e que tout peut devenir associatif, le modèle « association » permet une existence juridique, et donne sûrement l’image d’un groupe sérieux, organisé, ce qui peut aider dans les contacts avec les autorités et les institutions, notamment pour les demandes de subventions.

Quels sont les défis dans une association de manière générale ? Et plus particulièrement au sein de la vôtre ?

DL : À ce stade de notre existence je dirais qu’il faut particulièrement faire face aux problèmes d’essoufflement, de renouvellement et de répartition du travail.

SK : Le côté social ne doit pas être négligé : il faut apprendre à travailler avec les autres, trouver un équilibre entre les membres en évitant que certain·es terminent en burn-out tandis que d’autres se sentent mis·es à l’écart.

LM : Un des défis que je vois également c’est dans la manière d’envisager l’association, qui doit réellement être portée par des idées, et ne pas dépendre de grandes figures tutélaires. À Bartdak tout est décidé de manière horizontale, l’association pourrait survivre au départ de ses membres qui l’ont fondée, car ce sont les idées qui tiennent l’association, ce qui lui donne de la pertinence et prouve que ses buts sont importants, contemporains, qu’ils sont fondés sur une nécessité ou sur un message qui interpelle et qui donne envie aux gens de s’engager.

Pour suivre les ateliers Bartdak, rendez-vous sur leur page À nous de jouer, Facebook ainsi que sur leur site.

© Moreno Cabitza

Par Clément Bourdin et Emma Thibert, publié le 15 mai 2021
Voir l’article source sur EPIC

En partenariat avec la plateforme À nous de jouer ! dédiée à l’engagement des jeunes, EPIC te propose sa série Portraits associatifs. Jusqu’à l’été 2021, découvre chaque mois et demi une association, les personnes qui s’y engagent pour faire vivre la culture locale et les valeurs qu’elles défendent. Pour ce mois de mai, les ateliers Bartdak nous font l’honneur de répondre à nos questions.

Fondée en 2013 par les trois artistes Daniel, Lia et Anya Leveillé, l’association Bartdak visait tout d’abord à trouver des locaux afin de pouvoir les utiliser et les louer aux artistes et artisans genevois·es à la recherche d’un lieu à un tarif abordable pour exercer leur activité, quelle qu’en soit la forme (répétition, cours, exposition, etc.). Rapidement, l’association s’est installée dans le quartier des Charmilles, au 106 de la rue de Lyon. Après cinq années d’activité, Bartdak a finalement dû quitter les lieux en 2018 et est depuis lors à la recherche d’un nouvel espace. Samantha Kiss, Daniel Leveillé et Léo Marti, membres du comité, profitent de cette période particulière pour leur association pour évoquer avec nous leur engagement associatif.

Description générale

Daniel Leveillé (DL) : Je suis l’un des fondateurs de l’association, avec ma sœur Lia Leveillé Mettral. À l’origine, nous avons créé Bartdak pour répondre à des besoins personnels ; en tant que danseur·seuse, nous cherchions un lieu pour nous, pour pouvoir répéter. C’est de là qu’est partie l’idée de l’association. Je suis désormais le secrétaire de l’asso.

Samantha Kiss (SK) : Je suis arrivée à Bartdak en 2017, au moment où il a été décidé d’élargir le public visé aux arts manuels et non plus seulement aux arts vivants. J’ai donc pris en main la branche traitant de l’artisanat de l’association, qui correspondait assez bien à ce que je connaissais.

Léo Marti (LM) : Je suis à Bartdak depuis 2018, en tant que responsable des événements. Depuis que je suis arrivé, nous nous consacrons à la recherche d’un nouveau lieu.

DL : En plus de nous trois, le comité est composé de cinq autres membre : Lia Leveillé Mettral, la présidente, Marine Delacrétaz, Sandy Pitetti, Adrien Rufener et Guy Schneider. Un comité complètement paritaire !

Quels sont les buts et les valeurs de votre association ?

DL : Bartdak, c’est la mise à disposition de locaux pour des artistes et artisans qui cherchent où travailler. Ces artistes et artisans peuvent être de tous bords, ils peuvent être professionnel·les comme amateur·rices. Les lieux que nous leur proposons peuvent être mis à disposition que ce soit pour du travail personnel, pour de la création, pour organiser un stage, etc. Si l’on devait résumer, l’idée de base de l’association c’est : si ça peut être présenté sur scène, ça a sa place à Bartdak. Ce qui fait que nous attirons des personnes provenant d’une palette très large de domaines.

SK : Et au-delà de cet aspect, tous les métiers manuels qui environnent les arts vivants et qui permettent la mise en commun d’un matériel spécifique.

DL : Toute cette conception a été affinée dans le temps, avec la pratique, c’est le résultat d’une longue réflexion et de l’expérience de ces cinq années de gestion des locaux de l’association entre 2013 et 2018 aux Charmilles. Ce qu’il reste de tout ça, le cœur de l’association, c’est vraiment la mise à disposition et le partage de locaux. Tout appartient à tout le monde et ce mode de fonctionnement permet la rencontre entre des personnes de différents milieux artistiques et entraîne une véritable émulation.

LM : Le fait de pouvoir faire travailler différent·e·s artistes et artisan·e·s ensemble, ou encore de pouvoir organiser des évènements communs est aussi quelque chose qui nous intéresse. Nous y réfléchissons dans le cadre de la recherche de nouveaux locaux, car nous aimerions pouvoir avoir un lieu qui comporterait un espace dédié aux représentations et expositions, même si cela n’est pas notre priorité.

SK : Ce qui nous tient vraiment à cœur à Bartdak, c’est tout ce qui tourne autour de la mise en réseau, de l’interdisciplinarité et du développement culturel et artisanal. Je pense que Bartdak peut être un marchepied, un moyen de se lancer pour des jeunes artistes ou artisans qui sont vraiment le public que nous ciblons. Le côté interchangeabilité des lieux que nous proposons, avec des espaces complètement modulables, permet d’être un intermédiaire entre lieu de travail et lieu de représentation ou d’exposition, ce qui manque souvent aux débutant·e·s.

Fonctionnement

Comment fonctionnez-vous en tant qu’association ? (décisions, comité, processus internes, etc.)

SK : Comme l’a dit Daniel, nous sommes huit dans le comité. Parmi ces huit personnes, nous nous sommes réparti les responsabilités : partenariats, événements, communication, arts manuels, etc. Et nous fonctionnons à l’aide de groupes de travail, que les membres du comité rejoignent en fonction de leurs affinités et des besoins.

DL : Les commissions ainsi constituées ont beaucoup de latitude dans leurs actions de temps à leur disposition, on ne fixe pas de délais.

SK : En principe, on agit en fonction des demandes qui nous sont adressées et de nos priorités. À titre d’exemple, je me suis beaucoup impliquée pour l’élaboration de dossiers de subvention.

DL : Concernant notre rythme de réunion, nous nous réunissions au moins une fois par mois avant la période COVID. Mais puisque chaque membre travaille en parallèle au sein d’autres associations, il est parfois difficile de se retrouver au complet. Cette dernière année, on a surtout échangé par mail et fait nos réunions sur Zoom mais ce n’est pas optimal…

Êtes-vous à la recherche de membres ?

LM : Dans l’état actuel des choses, nous cherchons en priorité des locaux où pouvoir mettre en place notre action. Le principal est de pouvoir remplir notre mission, non d’attirer des membres. Par ailleurs, on veut que les personnes ou entités qui deviennent membres de Bartdak le fassent parce qu’ils·elles veulent soutenir l’association et participer activement à la vie associative (en venant à l’AG, en proposant des idées et des projets…), plutôt que des membres qui payent une cotisation parce qu’ils·elles sont obligé·e·s de le faire, comme dans une école de danse, un club de sport ou un fitness. D’ailleurs, nos locaux étaient accessibles aux artistes et artisans aux mêmes conditions, qu’ils·elles soient membres ou non. Les membres bénéficiaient simplement de réductions supplémentaires.

Engagement

Pourquoi vous êtes-vous organisés sous la forme d’une association ?

DL : Créer Bartdak avec ma sœur après le collège m’a fait réaliser qu’il était simple de monter une association et que c’était un statut qui apportait réellement quelque chose de fort et de concret. J’ai toujours trouvé le côté bénévolat très intéressant, l’absence de rémunération est largement compensée par ce que l’engagement apporte au niveau personnel.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un·e jeune qui hésite à s’engager dans une association culturelle ?

LM : Je leur dirais qu’il y une multitude de façons d’intégrer une association. Par les études, par l’engagement politique, par la culture, les festivals, les amis, etc. Selon moi, les jeunes s’engagent au moment où un sujet les intéressent, les touche.

SK : Moi je pense au contraire que les jeunes cherchent souvent à s’engager dans des groupes qui leur ressemblent. La formule associative est peut-être un peu passée de mode mais je crois que c’est encore quelque chose qui attire les jeunes, qui commencent généralement à s’engager vers 18-19 ans. Si je devais leur donner un conseil, ce serait de ne pas baisser les bras une fois l’effervescence initiale du projet retombée ! De plus, l’engagement associatif peut être difficile, car l’on a souvent une vie professionnelle à côté, alors il faut s’accrocher et ne pas se laisser décourager. Et il est aussi possible de voir la vie associative comme un bon format pour se faire les griffes dans des domaines qui nous tiennent à cœur ou que l’on envisage de manière plus professionnelle pour l’avenir. Pour moi, l’engagement associatif permet de mener réellement sa vie à son image.

LM : Il y une multitude de manières d’être engagé·e, il faut aller là où l’on se sent bien. Et en effet, être capable de prendre du recul quand l’effervescence retombe. Je pense également qu’il faut être conscient·e que tout peut devenir associatif, le modèle « association » permet une existence juridique, et donne sûrement l’image d’un groupe sérieux, organisé, ce qui peut aider dans les contacts avec les autorités et les institutions, notamment pour les demandes de subventions.

Quels sont les défis dans une association de manière générale ? Et plus particulièrement au sein de la vôtre ?

DL : À ce stade de notre existence je dirais qu’il faut particulièrement faire face aux problèmes d’essoufflement, de renouvellement et de répartition du travail.

SK : Le côté social ne doit pas être négligé : il faut apprendre à travailler avec les autres, trouver un équilibre entre les membres en évitant que certain·es terminent en burn-out tandis que d’autres se sentent mis·es à l’écart.

LM : Un des défis que je vois également c’est dans la manière d’envisager l’association, qui doit réellement être portée par des idées, et ne pas dépendre de grandes figures tutélaires. À Bartdak tout est décidé de manière horizontale, l’association pourrait survivre au départ de ses membres qui l’ont fondée, car ce sont les idées qui tiennent l’association, ce qui lui donne de la pertinence et prouve que ses buts sont importants, contemporains, qu’ils sont fondés sur une nécessité ou sur un message qui interpelle et qui donne envie aux gens de s’engager.

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© Moreno Cabitza

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