À nous de jouer !

DE

Apaulogie : dans les coulisses de la Comédie Musicale de l’UNIGE

Publié par
TOPO Genève

Par Noémie Pralat, publié le 28 septembre 2020
Voir l’article source sur TOPO

Dans l’ambiance d’une série policière, mais en chanson, en danse et en rires, Apaulogie, promet de transporter le public dans le passé sombre d’une petite ville. La dernière création de l’association Comédies Musicales de l’UNIGE se jouera du 1er au 4 octobre sur les planches du Théâtre de l’Espérance. TOPO a pu s’immiscer dans les coulisses du spectacle.

Apaulogie raconte l’histoire d’une ville par ses rues. Au centre de la scène se trouveront les trois Paul, des rockstars en perdition qui vivent sur un banc. « Apaulogie part d’une histoire passée pas très nette, d’un meurtre… », nous explique Adriaan Beukers, qui joue le rôle d’un des Paul du passé. Cette réalité atypique est complétée par la face plus profonde du passé des habitant.e.s de cette petite ville. Dans le cadre du bar du village se dérouleront des parties de flashback. « Nous sommes tous et toutes sortis de notre bar », nous lance une participante durant le filage complet. Et quand nous demandons à Léo Trébert, qui s’est chargé de l’écriture du script et de la mise en scène, de nous expliquer pourquoi ces trois Paul vivent sur un banc, il répond en rigolant que « c’est parti d’un délire. Dans l’idée d’avoir une rue crédible, nous avons tout de suite pensé aux trois vieux qui critiquent et commentent tout ce qui se passe. L’histoire de meurtre qui sera dévoilée dans la pièce est venue ensuite. »

La troupe des comédies musicales de l’UNIGE compte une quarantaine de personnes qui travaillent sur Apaulogie depuis plus d’un an. Proposer une comédie musicale en douze scènes demande une organisation et un calendrier sans faille. Léo Trébert explique que « chaque été, une équipe intéressée par l’écriture du script est rassemblée. Pour l’édition 2020, cette équipe s’est accordée sur l’idée d’une rue. En réunions, nous avons posé le cadre, le déroulé des scènes et fixé les chorégraphies. » La rédaction du script s’est terminée en petit comité, congés estivaux obligent.

En septembre 2019, le script était prêt à être diffusé. Léo Trébert et le reste de l’équipe script « étaient prêts à donner une grande liberté aux interprètes de changer les répliques. » Mais pour ce faire, il fallait des interprètes, et donc des auditions. Léa Lausiaux, membre de la direction artistique chant mentionne des critères précis pour la sélection. Elle nuance toutefois que « l’équipe a surtout été regardante concernant l’ampleur du travail nécessaire pour un tel spectacle. »

En effet, un projet de longue haleine comme Apaulogie a été structuré autour de répétitions hebdomadaires de quatre heures, auxquelles se sont ajoutés des séances spécifiques de chant, de danse et de théâtre, ainsi que des weekends intensifs de filage et de répétitions. Un acteur nous raconte que son rôle de figuration dans sept des douze scènes lui a nécessité d’investir au moins un weekend complet sur deux à répéter, sans compter les six heures de répétition hebdomadaires.

Si ce calendrier était aussi intensif, c’est qu’en temps normal, Apaulogie aurait dû être présenté au public en avril dernier. Mais la situation sanitaire a eu raison du spectacle et la troupe a été mise en pause durant cinq mois. Elle n’a repris du service que récemment. « Nous avons bien réagi à cette mise en pause. Il faut dire qu’Apaulogie a survécu à deux changements de salle, au Covid-19 et cela grâce à notre solidarité », salue Léa Lausiaux.

Durant une répétition, nous avons approché le banc sur lequel campent les trois Paul pour leur demander pourquoi il fallait assister au spectacle. Pour Paul, « le projet est énorme, on l’attend depuis longtemps. » Pour Paul, « cela promet d’être un moment hors du temps qui ravira tout le monde. » Et pour le dernier Paul, incarné par Léo Trébert, « c’est le feu ».

Le lendemain de la dernière représentation d’Apaulogie, l’association Comédies Musicales de l’UNIGE se lancera dans la préparation d’un nouveau spectacle, prévu pour 2021. Ce dernier parlera d’une soirée de retrouvailles entre ami.e.s de longue date.

Informations pratiques

Dates de représentation : Jeudi 1er octobre, vendredi 2 octobre et samedi 3 octobre à 20h ; dimanche 4 octobre à 18h.
Lieu : Théâtre de l’Espérance, Rue de la Chapelle 8, Genève
Entrée libre, chapeau à la sortie
Billetterie : https://www.eventbrite.com/e/apaulogie-lhistoire-dune-rue-au-bout-du-rouleau-tickets-119282179209

Par Noémie Pralat, publié le 28 septembre 2020
Voir l’article source sur TOPO

Dans l’ambiance d’une série policière, mais en chanson, en danse et en rires, Apaulogie, promet de transporter le public dans le passé sombre d’une petite ville. La dernière création de l’association Comédies Musicales de l’UNIGE se jouera du 1er au 4 octobre sur les planches du Théâtre de l’Espérance. TOPO a pu s’immiscer dans les coulisses du spectacle.

Apaulogie raconte l’histoire d’une ville par ses rues. Au centre de la scène se trouveront les trois Paul, des rockstars en perdition qui vivent sur un banc. « Apaulogie part d’une histoire passée pas très nette, d’un meurtre… », nous explique Adriaan Beukers, qui joue le rôle d’un des Paul du passé. Cette réalité atypique est complétée par la face plus profonde du passé des habitant.e.s de cette petite ville. Dans le cadre du bar du village se dérouleront des parties de flashback. « Nous sommes tous et toutes sortis de notre bar », nous lance une participante durant le filage complet. Et quand nous demandons à Léo Trébert, qui s’est chargé de l’écriture du script et de la mise en scène, de nous expliquer pourquoi ces trois Paul vivent sur un banc, il répond en rigolant que « c’est parti d’un délire. Dans l’idée d’avoir une rue crédible, nous avons tout de suite pensé aux trois vieux qui critiquent et commentent tout ce qui se passe. L’histoire de meurtre qui sera dévoilée dans la pièce est venue ensuite. »

La troupe des comédies musicales de l’UNIGE compte une quarantaine de personnes qui travaillent sur Apaulogie depuis plus d’un an. Proposer une comédie musicale en douze scènes demande une organisation et un calendrier sans faille. Léo Trébert explique que « chaque été, une équipe intéressée par l’écriture du script est rassemblée. Pour l’édition 2020, cette équipe s’est accordée sur l’idée d’une rue. En réunions, nous avons posé le cadre, le déroulé des scènes et fixé les chorégraphies. » La rédaction du script s’est terminée en petit comité, congés estivaux obligent.

En septembre 2019, le script était prêt à être diffusé. Léo Trébert et le reste de l’équipe script « étaient prêts à donner une grande liberté aux interprètes de changer les répliques. » Mais pour ce faire, il fallait des interprètes, et donc des auditions. Léa Lausiaux, membre de la direction artistique chant mentionne des critères précis pour la sélection. Elle nuance toutefois que « l’équipe a surtout été regardante concernant l’ampleur du travail nécessaire pour un tel spectacle. »

En effet, un projet de longue haleine comme Apaulogie a été structuré autour de répétitions hebdomadaires de quatre heures, auxquelles se sont ajoutés des séances spécifiques de chant, de danse et de théâtre, ainsi que des weekends intensifs de filage et de répétitions. Un acteur nous raconte que son rôle de figuration dans sept des douze scènes lui a nécessité d’investir au moins un weekend complet sur deux à répéter, sans compter les six heures de répétition hebdomadaires.

Si ce calendrier était aussi intensif, c’est qu’en temps normal, Apaulogie aurait dû être présenté au public en avril dernier. Mais la situation sanitaire a eu raison du spectacle et la troupe a été mise en pause durant cinq mois. Elle n’a repris du service que récemment. « Nous avons bien réagi à cette mise en pause. Il faut dire qu’Apaulogie a survécu à deux changements de salle, au Covid-19 et cela grâce à notre solidarité », salue Léa Lausiaux.

Durant une répétition, nous avons approché le banc sur lequel campent les trois Paul pour leur demander pourquoi il fallait assister au spectacle. Pour Paul, « le projet est énorme, on l’attend depuis longtemps. » Pour Paul, « cela promet d’être un moment hors du temps qui ravira tout le monde. » Et pour le dernier Paul, incarné par Léo Trébert, « c’est le feu ».

Le lendemain de la dernière représentation d’Apaulogie, l’association Comédies Musicales de l’UNIGE se lancera dans la préparation d’un nouveau spectacle, prévu pour 2021. Ce dernier parlera d’une soirée de retrouvailles entre ami.e.s de longue date.

Informations pratiques

Dates de représentation : Jeudi 1er octobre, vendredi 2 octobre et samedi 3 octobre à 20h ; dimanche 4 octobre à 18h.
Lieu : Théâtre de l’Espérance, Rue de la Chapelle 8, Genève
Entrée libre, chapeau à la sortie
Billetterie : https://www.eventbrite.com/e/apaulogie-lhistoire-dune-rue-au-bout-du-rouleau-tickets-119282179209

LIRE AUSSI


TOPO Genève

A découvrir

Lauz'One Festival

Cie Moamême

MEL - projets 2024

Ose La Parole